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Elles préparent ces abris heureux pour les productions des plaines fertiles des environs de Toulouse, de Lauraguais, &c. Sa circonférence commence du côté du midi à Saint-Bertrand dans les Pyrénées, se propage jusqu’à Foix, toujours par une chaîne de hautes montagnes ; de Foix, elle remonte à Mirepoix, Toulouse, Castres, Vabres, Milhaud, Mende dans le Gévaudan, Saint-Flour en Auvergne. Après avoir traversé la Gironde, on voit les côteaux doucement s’élever à la pointe de terre, vis-à-vis la tour du Cordouan ; ils couvrent Bordeaux à l’ouest, s’élèvent encore plus à Bazas, à Lectoure ; ils laissent Tarbes sur la gauche, & vont enfin se terminer aux Pyrénées, près de Saint-Bertrand. Plus ils approchent de ce point, plus ils s’élèvent ; & depuis Tarbes, ils se métamorphosent en montagnes. Il n’est pas surprenant que ces plaines soient si fertiles ; elles servent de réceptable à toute la portion terreuse entraînée des montagnes par les eaux, tandis que le sable & les petits graviers, comme les plus pesans, ont formé d’immenses dépôts dans les parties supérieures. Ce bassin a peu de rivières, & elles fournissent un petit volume d’eau. Il y a peu de terrain en France aussi coupé par des montagnes & des côteaux renforcés, que celui de cette partie, & même ces montagnes ne conservent pas entr’elles cette espèce de régularité qu’on observe ailleurs.

’Agénois coupé en cent & cent manières par des côteaux riants, très-productifs & bien cultivés. Ce grand bassin offre encore des singularités bien dignes de l’attention du naturaliste & de l’agriculteur. Vne cause ou procez qui ne peut aller auant : sinon à bien grand’peine, Causa offensatrix, & identidem restitans & intersistens. Tout le terrain contenu entre la Dordogne & la Garonne, est appellé entre deux mers, soit à cause du reflux qui se fait sentir en remontant assez haut dans ces deux rivières, soit parce qu’il est visible que c’est un dépôt formé à l’aide du reflux, qui retenoit les terres apportées par les rivières : la mer a également contribué à son élévation par le limon qu’elle y a déposé. » À cause des coups de rapière, et des entailles, et des balafres de la Georgia-Augusta ; des coups de pistolet et des ripailles de Kniephof ; des coups de cruche à bière par lesquels, quand il avait fini de boire, il enfonçait le loyalisme dans le crâne des bourgeois de Berlin ? C’est-là qu’on trouve ces terres de promission, & qu’on ne sauroit mieux comparer qu’à celle de Lauraguais ; c’est-là que la nature étale avec une espèce de luxe sa plus grande magnificence dans les moissons, & l’habitant industrieux la soutient par son travail.

Le dépôt presqu’infertile de la Sologne a été formé par les inondations du Cher & de l’Allier ; ou du moins, il y a tout lieu de le supposer, lorsqu’on examine la nature du sable & du gravier que ces deux rivières charient, & lorsqu’on le compare avec celui de la Sologne. Il ne faut pas passer sous silence le pays particulier de la triste Sologne. La qualité n’est pas égale dans tout le territoire d’Aix. Les abris concourent beaucoup produits à la truffe de haute qualité leur qualité supérieure, ou plutôt, sans eux, ils en auroient très-peu. Il seroit trop long de suivre toutes les particularités & variétés frappantes qu’on rencontre dans les dépôts & les abris de ce grand bassin. 1o. Du Bassin de la Basse-Provence. Au nord de la Basse-Provence & au-dessous de Senez, de Riez, est un autre embranchement des Alpes, dont on a déjà parlé en décrivant le bassin du Rhône, & qui va se terminer à la mer, en laissant Arles sur la gauche. On en tireroit au moins de la poix, dont le débit est assuré dans les ports de mer. Bicarne, m. p. c'est ce gros raisin de treille dont on fait du ver-iust, car il n'est propre à faire vin.

Vn buffet d'or & d'argent, c'est à dire la vaisselle qu'il faut Truffle pour la chasse le seruice de la table, Vasarium. C’est à ces irrégularités, à leurs abris, que l’oranger, le citronier & quelques palmiers doivent leur naturalisation dans cette province ; on en peut dire autant des oliviers, des pistachiers & de beaucoup d’autres plantes & arbustes qu’on ne trouve que dans ces expositions très-chaudes. Que va-t-on me dire ? La mer limite toute la partie d’est. On compte au nombre des petits bassins ceux de la Basse-Provence, du Bas-Languedoc, du royaume de Navarre, des landes de Bordeaux, de la Saintonge, de la Bretagne, d’une partie de la Normandie, de Calais, d’Artois & d’une partie du Cambrésis. Cette couche glaiseuse est recouverte par une couche de sable, sec, infertile, dans lequel on rencontre souvent du fer semblable à celui que l’on trouve dans les landes, entre Anvers & le Mordick, dans le duché de Gueldres ; dans les landes de Bordeaux, où il est appellé alios.